Djordje LATAS
Interview d’un apprenant FORMAPI CHALON : Djordje LATAS en volleyball
Ton parcours avant ton intégration à FORMAPI CHALON ?
J’ai grandi en Serbie jusqu’à mes 19 ans, je suis arrivé en France en 2013 à Beauvais en tant qu’aspirant pro, en 2014 j’ai découvert le métier d’entraîneur suite à une proposition de mon club, je trouvais que cela me plaisait de transmettre mon savoir aux autres puis j’ai passé mes premiers diplômes fédéraux.
Lorsque j’ai pris conscience que je ne pourrai pas percer dans le monde du volley professionnel, il a fallu que je trouve quelque chose à faire à la place. J’ai envisagé de passer un BPJEPS en 2016 quand j’ai joué à Amiens mais cela ne s’est pas fait. Néanmoins avec eux, j’ai réussi à passer d’autres diplômes fédéraux. Puis en 2017, je suis arrivé à Sennecey-Le-Grand, le club pour lequel je joue, m’a trouvé un travail.
A cette époque, il y avait déjà deux personnes du club en formation BPEJPS, une à Elan Formation (Corentin CANOVAS) et l’autre à BESANCON (Titouan MORAR). En 2018, Titouan MORAR a fini sa formation, j’ai donc tenté ma chance en discutant avec le club pour cette formation et ils ont accepté puis me voilà.
Pourquoi avoir choisi FORMAPI ?
Cette formation était la plus proche de mon club, c’était plus simple au niveau d’organisation.
Comment trouves-tu la vie à Chalon ?
Je vis à Chalon depuis cette année, je me sens bien, j’ai cette chance de vivre au centre ville où tout est à proximité. La ville propose des endroits sympas pour sortir, un joli centre avec juste à côté un quai où il est agréable de se promener jusqu’à l’île Saint Laurent. Il y a aussi le marché trois fois par semaine mais personnellement je préfère la campagne à la ville.
Tes cours, ta formation ?
Je suis content des cours que la formation propose, on a appris plein de choses. Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances sportives, humaines et politiques. Ce que j’ai aimé, c’est que nous avions cours une fois par semaine et tout le reste de la semaine j’étais en entreprise. Pour autant, on avait tout notre temps pour faire nos devoirs à la maison qui étaient obligatoires.
Ton stage, l’alternance en structure ?
J’aime ce que je fais en stage, j’ai beaucoup de responsabilité, ce qui m’a fait grandir plus vite. Ce n’était pas facile au début mais avec le temps je commence à assurer mes missions. Je travaille en parallèle en tant qu’animateur dans un centre de loisirs pendant les vacances scolaires, ce qui me permet aussi de rester en contact avec le public avec lequel je travaille dans ma structure.
Le parcours que tu envisages ?
J’ai la chance que mon club soit satisfait de mon travail au bout de ces 2 années, du coup ils veulent continuer l’aventure avec moi en me proposant un CDI de 35h une fois ma formation validée. Je vais m’occuper du secteur jeune et bien sûr continuer ma carrière de joueur en Nationale 2 puis au fur et à mesure reprendre le rôle d’entraîneur d’une équipe nationale que ça soit avec ce club ou un autre. Si mon savoir-faire me permet d’entraîner à un niveau plus haut dans le futur; cela pourrait être un bon challenge.
En 5 mots, pourquoi FORMAPI CHALON et pas une autre formation ?
Car cela s’est bien passé avec Corentin CANOVAS et c’est la formation la plus proche de mon club en terme géographique.
Quelle est la fierté de FORMAPI ?
Je dirai la réussite de ses apprentis.
Ton plus beau souvenir cette année avec FORMAPI ?
Le temps passé en cours avec mes camarades
Puisque rien n’est pas parfait, cite-nous au moins un défaut !
S’il faut que je dise un défaut…ça serait bien que l’équipe encadrante soit plus sur notre dos !
Un conseil à donner à ceux qui cherchent une formation ?
Si vous ne trouvez pas une formation directement il ne faut pas baisser les bras, votre moment arrivera tôt ou tard, par contre au moment où cela arrive, il ne faut pas avoir peur, saisissez votre chance et donner les moyens de réussir quoi qu’il arrive. Ça payera un jour !